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Première installation

C'est pas des nouvelles fraîches, mais enfin...

On parle souvent de linux comme d'un système (au même titre que windows ou mac). Erreur grossière ! Linux, c'est une architecture (comprenez : la partie que vous ne verrez jamais à moins d'être un developpeur) et des milliers de systèmes. Quel rapport entre Debian Etch, Mandriva, Ubuntu feisty fawn et fedora ? De lointains cousinages. Très lointains, même, pour l'oeil de la néophyte que je suis. Bon, l'expert s'en fout : il connait l'architecture, lui, il connait comment Linux comprend le monde, il est aware avec Linux.

Mais pour ceux qui ne sont pas aware, ben c'est le bordel.

Suivant les conseils éclairés de la frange la plus informée du système (et leur pub éhontée), j'ai commencé par installer ce qui s'appelle "Ubuntu". Tapez ce mot sur google pour en savoir plus, je ne vais pas vous faire une page de Wikipédia ici.

Bref, ayant choisi mon système, je me lance. Mais attention : pas seule ! Les Windosiens m'ont mis en garde : Linux, c'est un truc de taré, une sorte de communisme sectaire, c'est dangereux d'y aller sans guide. Un peu comme l'Afghanistan. Enfin, ils n'avaient pas vraiment tort... Bref, à mes côtés, mon frère, converti depuis plus d'un an au pingouin, amateur de bidouille et de mots comme root (non, rien de grossier), bios (aucun rapport avec un yaourt), console (il paraît qu'on peut y jouer et écouter de la musique mais ce n'est pas sa fonction principale) et surtout : partition.

Quand on est dans Windows, une partition c'est déjà un peu technique, mais bon, globalement, on s'en sert surtout pour essayer de protéger ses données quand on formate le système.

Pas chez Linux.

Enfin, si, aussi un peu. Mais la partition sert à plein d'autres choses. Entre autre à avoir de la mémoire vive. Ca s'appelle le swap. 

En plus, ils ne sont pas capable d'aprécier les bienfaits du NTFS (le format de base du disque dur de chez Windows). Non, ils ont inventé des tas de truc, mais la mode là c'est le ext3. Ou ext2, je ne sais plus. Bref. Après un instant de terreur intense, mon frère (que nbous renommerons, par souci d'anonymat, Big Goldfish, je vous expliquerais un jour), Big Goldfish donc me rassure :

"Mais si tu peut lire ta musique et accéder à tes fichiers stockés dans la partition NTFS ! C'est Windaube qui ne repère que 3 types de fichiers."

Exemple typique de la ségrégation Windows/Linux. Pour info, certains logiciels permettent à Windows de lire les extX...

Bref, je suis  heureuse qu'il soit là. Car dès le départ, c'est complexe. Pas trop mais un peu. Après les infos de base (nom, prénom, type de clavier), vient donc le formatage. Je veux garder un bout de windows (au cas où je desespère d'Ubuntu), donc on ne dit pas "tout formater". On fait tout ça en manuel, on réserve une partie pour le système linux, une autre pour le swap, on redimensionne les partitions, on applique en se rongeant les ongles et en se demandant qu'est-ce qui va être effacé...

Et là, Ubuntu se lance. Voilà, installé. C'est rapide, c'est sûr.  Il fait tout tout seul.

Un peu trop presque. Je croyais que Linux permettait de TOUT gérer, et là il m'a installé des tas de trucs dont je me moque, et il fait ses mises à jour comme ça, pof !

Bon, c'est pour chercher la petite bête. On m'explique que le système étant destiné à un nul en informatique, tout ce que le clampin moyen peut vouloir sur son ordi est là : courriel, navigateur web, lecteur multimedia, bluetooth, mini-jeux...

Ok, je veux bien le reconnaitre, c'est aussi bien que Mac dans le style : Mamie Roger a juste à apprendre à cliquer, et elle peut d'office envoyer la photo de son chien à ses petits-enfants en Alaska.

Par contre, pour installer et désinstaller un logiciel, ça devient une aventure pour la baroudeuse de windows/mac que je suis.

Comment on fait ?

 Ha ha, la suite dans le prochain billet !

TUX, la mascotte de Linux